Hojo Fan City

 

 

 

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Rated R - Prosa

 

Autore: Jaynekochan

Status: Completa

Serie: City Hunter

 

Total: 12 capitoli

Pubblicato: 16-03-10

Ultimo aggiornamento: 30-03-10

 

Commenti: 92 reviews

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GeneralDrame

 

Riassunto: Suite de "Little moment", préalablement intitulé "Miki's Moments"... Kaori est de retour à la maison, Ryo s'est déclaré... Mais ils n'étaient pas les seuls à avoir souffert de cette histoire. Est-ce que la relation Falcon/Miki survivra au mensonge ? Et comment progresse celle du nouveau couple City Hunter ? Quand à Mick... Allez savoir comment ce qui c'est passé avec Kaori a pu changer sa vie.

 

Disclaimer: Les personnages de "Tender Moments" préalablement intitulé "Miki's moment" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Moments 2 : Tender Moments

 

Capitolo 7 :: Visites aux amis

Pubblicato: 22-03-10 - Ultimo aggiornamento: 22-03-10

Commenti: Voilà pour aujourd'hui. Merci pour les reviews. P-S : © Dédicace spéciale pour Macema.

 


Capitolo: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12


 

Il tournait en rond depuis des heures maintenant. Il avait bien essayé de faire passer le temps plus vite, mais il n'avait plus aucune idée. Il fallait bien pourtant qu'il trouve quelque chose à faire, sinon, il ne parviendrait jamais à tenir jusqu'à ce soir, jusqu'au moment où il devait aller récupérer sa douce. Trois jours plus tôt Kazue avait dû accompagner son pervers de patron à une concentration de médecins qui avait lieu à Kyoto. Ce soir, elle devait rentrer, avec le Doc bien sûr. Alors il devait faire passer le temps en attendant l'heure où il devrait aller la chercher.  

 

Ce matin, il avait compté passer voir City Hunter, après tout, il n'avait pas revu Kaori depuis qu'elle était sortie de l'hôpital deux jours plus tôt. Ryo non plus d'ailleurs, il ne l'avait pas vu depuis ce moment là. Il s'était donc dit qu'il pourrait profiter un peu de ce moment de liberté pour voir sa Kaori adorée, mais il n'avait même pas pu. Elle n'était plus là quand il était arrivé à l'appartement. çà c'est sûr qu'elle n'avait pas perdu de temps pour sortir à l'air frais. A la place, il était tombé sur son meilleur ami qui lui semblait être tombé du lit, et de mauvaise humeur en plus. Et dire qu'il s'était dit qu'il pourrait enfin profiter un peu de Kaori, il avait l'impression que cela faisait des mois qu'ils ne s'étaient pas vraiment parlés... Mais les heures, les jours, les semaines qu'il avait passés à son chevet à l’hôpital à attendre qu’elle sorte de son coma, étaient encore frais dans sa mémoire et lui prouvaient que tout compte fait cela ne faisait pas si longtemps que cela en fait... Il avait donc fait un détour par le fleuriste du quartier, pour aller y chercher les fleurs préférées de Kaori et il avait décidé de lui rendre une petite visite de courtoisie. Il avait bien vu en allant chez le fleuriste que le Cat’s Eyes avait réouvert ses portes, mais quelque chose le gênait d’en franchir le seuil maintenant. Cela faisait presque deux mois qu'il n'avait pas vu la propriétaire des lieux, il ne se voyait pas y aller comme çà... Il avait donc suivit son idée original et était retourné pour vois la belle moitié de City Hunter.  

 

A la place, il n'avait eu que Ryo. Bien évidemment, il avait aussi pensé à proposer un tour des rues et de la population féminine de Shinjuku à Ryo pour faire passer le temps, mais il avait espéré pouvoir passer un petit morceau de temps avec la moitié douce du duo de choc. Mais le simple fait de trouver la porte de l'appartement fermée à clef l'avait intrigué. C'était la première fois à sa connaissance que cela arrivait. Il avait donc frappé, pour la première fois à cette porte à plusieurs reprises, préparant son bouquet pour le tendre à Kaori dès qu'elle ouvrirait, mais à la place, c'était son alter ego japonais qui avait ouvert, et qui avait failli se prendre un coup de poing en pleine figure pour sa peine. Sur ce coup là, Mick remerciait ses réflexes de professionnel, il n'était pas sur de la réaction qu'aurait eue Ryo si la première chose qu'il rencontrait à son réveil était son poing. Et l'imbécile avait trouvé le moyen de se moquer de lui et de ses fleurs. Évidemment qu'elles n'étaient pas pour lui, c'était les fleurs préférées de Kaori...  

 

Il était donc entré dans cet appartement, pour la première fois depuis une éternité, et durant un bref moment, il avait eu l'impression de se sentir exclu, de rentrer dans un lieu qu'il ne connaissait pas. Jusqu'à ce que ses yeux se posent à nouveau sur son camarade et notent son attirail. Mais il était habitué à Ryo, il avait été son partenaire autrefois, son apparence au réveil ne l'avait donc pas étonné plus que cela. Surtout en remarquant qu'il n'y avait aucune trace de Kaori dans l'appartement. Il avait même été étonné sur ce coup là que Ryo prenne le temps de se mettre un caleçon pour répondre à la porte... Le connaissant lui, et son manque de pudeur ainsi que son assurance naturelle concernant son physique, il n'aurait pas été étonné qu’il lui ouvre dans le plus simple appareil. En pensant cela les mots étaient venus tout seul à sa bouche, le plus naturellement du monde.  

 

- Qui voudrait offrir des fleurs à un énergumène de ton espèce ?  

 

Comme s'ils n'avaient jamais arrêté leurs petits jeux de mots, comme si jamais les semaines qui venaient de s'écouler n'avaient eu lieu. Il avait vu Ryo sourire à sa rebuffade et avait compris que son ami avait suivi le même cours de pensées que lui, alors il en avait rajouté une couche, cela faisait trop longtemps qu'ils n'avaient plus ri.  

 

- C'était pour ma douce Kaori si tu dois tout savoir. Vu que j'ai pas encore pu voir ses jolis yeux depuis qu'elle est sortie de l'hôpital, je me suis dit que j'allais lui offrir ses fleurs préférées pour me faire pardonner mon manque de courtoisie. Mais en même temps, c'est toi qui la séquestre dans cet appart, c'est pas comme si j'avais pu la voir auparavant. Au fait, elle est où ma Kaori d'amour ? Que je lui fasse un câlin pour la consoler ! Je suis sûr que tu as déjà eu le temps de lui faire des misères à ma pauvre Kaori en sucre. Je me disais que je pourrais l’emmener en promenade dans le parc mon petit poussin. C'est une jolie journée pour faire çà.  

 

Il avait entendu son ami grogner et marmonner dans sa barbe naissante, mais il n'avait pas pu comprendre les paroles tellement elles étaient basses. Cependant, il avait pu entendre le prénom de la jeune femme qu'il cherchait justement, murmuré à plusieurs reprises. Ryo lui avait tourné le dos pour retourner vers sa chambre, toujours en marmonnant et Mick en avait conclu que vu qu'il était bien réveillé, il allait sûrement s'habiller et il l'avait suivi, tendant l'oreille pour essayer de le comprendre sans y parvenir. Il avait essayé de lui tirer les vers du nez en continuant sur sa lancée, et cette fois, il avait eu une réponse intelligible.  

 

- Au fait ! Tu m'as pas dit. Elle est où Kaori ? Je m'attendais plus à ce que se soit elle qui vienne m'ouvrir. T'es pas du genre lève tôt habituellement toi.  

- Pour ton information, c'est toi qui viens de me réveiller en tapant comme un malade contre cette maudite porte. Et comme tu peux le constater, elle n'est pas dans l'appart Kaori. Je sais pas où elle est Kaori ! Elle était plus dans mon fichu lit quand je me suis réveillé Kaori !  

 

Trop intelligible peut-être d'ailleurs cette fois-ci. Car si Ryo ne semblait pas se rendre compte lui de ce qu'il venait de dire, Mick lui, ne l'avait compris que trop bien sur ce coup là. Ryo avait couché avec sa partenaire. Mick avait secoué la tête à cette pensée alors que le Japonais entrait dans sa chambre. Non... Non, non... Kaori avait dormi dans le lit de Ryo, cela pouvait très bien dire que Ryo avait préféré la voir dormir dans un lit plus grand que ceux de l'hôpital et qu'il avait choisi de dormir dans la chambre d'ami pour son retour... Mais bien sûr, et © Nounours avait dormi lui avec un chaton dans ses bras ©... Mick avait re-secoué la tête à cette pensée. Bon, ils avaient dormi dans le même lit, cela ne voulait rien dire, surtout que ce n'était pas la première fois qu'ils se retrouvaient à partager la même couche... Un sourire en coin était apparu à ses lèvres. Les connaissant tous les deux, ils étaient bien capables de dormir chacun dans un coin du matelas de peur de se frôler... Pourtant, il avait remarqué que les choses avaient évoluées entre les deux partenaires depuis le réveil de la jeune femme. Mais il avait aussi remarqué que Ryo préférait garder ses distances envers sa compagne.  

 

Il était arrivé à la chambre de son ami alors que celui-ci s'habillait et il ne lui avait pas fallu longtemps pour comprendre que si Ryo avait hésité auparavant, la nuit qui venait de s'écouler avait certainement vu plus qu'un simple rapprochement entre ces deux êtres. Il n'avait pas pu s'empêcher d'imaginer la scène. Oh, pas la scène en elle-même, mais les réactions de la jeune femme... Bien sûr, il avait fallu qu’il le pense à haute voix, et Ryo lui avait fait comprendre de s’en tenir là... Mais il n’avait pas non plus pu s’empêcher d’essayer d’agacer son camarade. C'était plus fort que lui, il adorait voir Ryo prendre son air d'adolescent jaloux quand cela concernait sa partenaire... Mais Ryo l'avait superbement ignoré et était parti sans faire plus attention à lui en le laissant seul dans cet appartement qui n'était pas le sien avec dans la tête, la seule phrase qu’il avait acceptée de lui confier.  

 

- Tu veux vraiment que je te dise Mick ?... Çà aurait même valu la peine d'attendre plus longtemps encore.  

 

Mick Angel s'était donc retrouvé en plein milieu de cet appartement avec son bouquet toujours à la main et cette phrase se répétant à ses oreilles, un sourire idiot au visage... Il y en avait qui avait de la chance dans la vie. Quoique, concernant ces deux là, il était peut-être temps que la chance tourne en leur faveur... Il avait été à la cuisine chercher un vase pour poser son bouquet sur la table du salon. Il ne pouvait quand même pas le ramener chez lui, c'était des fleurs qu'il avait achetées pour Kaori... S’il osait les ramener chez lui, Kazue le devinerait immédiatement en les voyant quand elle rentrerait, que ces fleurs n'avaient pas été choisies pour elle. Il s'était secoué pour faire sortir les images d'une Kaori Makimura, s'offrant sans pudeur, de son esprit, avant de sortir à son tour.  

 

L'Américain avait passé des heures par la suite à traîner dans les rues, puis il avait été faire un tour dans le parc, pour voir s'il pouvait exercer son passe-temps favori... Mais le cœur n'y était pas vraiment avec les pensées rêveuses qu'il avait en tête, et encore moins avec les pensées sombres concernant son autre couple d'ami. Il s'était donc fait rembarrer à de nombreuses reprises par ces charmantes jeunes femmes, certaines plus agressives que d'autres. Finalement, il s'était installé sur un banc du parc, réfléchissant à l'avenir de la relation de Falcon et de Miki. Il ne connaissait pas les détails, mais il savait que l'ex-mercenaire était en partie responsable de ce qui était arrivé à Kaori. Et la semaine passée, lors des visites du géant à l'hôpital, il s'était douté que sa femme lui avait finalement avoué la vérité et que celle-ci n'avait pas l'air de faire le bonheur du géant... Mais il n'avait pas posé de questions. Premièrement car à ce moment là, Kaori n'était pas en état d'entendre leurs problèmes. Deuxièmement, parce qu'il avait peur que le moindre mot, la moindre étincelle, mette le feu aux poudres et fasse imploser la petite famille qu'était devenu leur couple. Il n'aurait pas suffit de grand chose pour que Ryo perde son sang froid... Il ne voulait pas que leur bande souffre encore plus, surtout que Kaori se serait sentie responsable.  

 

Assis sur son banc, il avait passé l'après midi à tourner et retourner ces pensées dans sa tête, mais jamais il ne fut capable de trouver une solution. Alors, en désespoir de cause, voyant qu'il n'aboutirait à rien avec les jeunes femmes fréquentant le parc, il s'était levé pour rentrer chez lui. Il allait rentrer chez lui et tenté de faire passer le temps en attendant qu'arrive l’heure de récupérer sa moitié. Il ne pouvait pas résoudre ce problème, même s’il avait été en plein cœur de l'action dès le départ... Si seulement il avait pu voir Kaori, peut-être quelle aurait accepté de lui en dire plus que ce qu'il savait... Car il ne savait rien justement... Mais en même temps, il ne voulait pas ranimer les souvenirs de Kaori sur ce qu'il s'était passé dans cette usine. Elle ne semblait pas vraiment souffrir de traumatisme ou de quoique ce soit du même genre, mais il ne voulait pas tenter le diable. Il ne se le pardonnerait jamais s’il devait être celui qui la ferait souffrir.  

 

Arrivé en bas de son immeuble, il sourit en voyant la Mini de City Hunter garée dans leur parking particulier dont les portes étaient restées ouvertes comme à l'accoutumée, et il décida de tenter sa chance à nouveau... Vu la manière dont Ryo était parti en grognant, il n'avait aucun doute qu'il était allé chercher sa compagne pour la ramener au bercail, même si elle ne le voulait pas. Et s'il était rentré, il ne doutait pas que cela était uniquement parce qu'il avait accompli sa mission, donc, Kaori Makimura était de retour chez elle. Après tout, il avait de bonnes raisons pour lui rendre visite. Il voulait savoir si elle allait bien, et puis, il lui avait laissé des fleurs, il fallait qu'il lui demande si elles lui avaient plu... A compter que cet imbécile de japonais n'ait pas mis son magnifique bouquet à la poubelle derrière son dos avant que sa belle ne s'en rende compte... il en était réellement capable le traître. Le nettoyeur américain monta les marches en trottinant avant d'arriver devant leur palier, après tout, pourquoi Ryo pouvait-il avoir le droit de la garder uniquement pour lui ? Ce n'était pas juste. Si cela se trouvait, elle en avait déjà assez de le supporter à elle toute seule et priait pour que quelqu'un vienne la sauver. Il secoua la tête à ses propres idioties. Il y avait vraiment très peu de probabilités pour que la jeune femme ait quoique ce soit à redire en ce qui concernait leur nouveau partenariat. Surtout après la nuit qu'ils devaient avoir passée.  

 

Pour la seconde fois de la journée, Mick se retrouva à frapper à la porte de City Hunter. Sauf que cette fois-ci, la porte était ouverte comme elle l'était habituellement. L'Américain fit donc comme à l'accoutumée et entra aussitôt sans attendre de réponse. Ils étaient bien là, il pouvait sentir leur présence en ces lieux. Mais quand il entra dans le salon, personne n'avait bougé pour venir voir qui leur rendait visite en plein milieu de l'après-midi. Il avança de quelques pas avant de les appeler.  

 

- Ma Kaori d'amour tu es là ?...  

 

Mais uniquement le silence lui répondit. En temps normal, il aurait reçu une massue ou au moins un cri lui disant d'arrêter de faire l'imbécile à cela, mais là rien de tout cela. En temps normal, il se serait inquiété, mais il n'y avait aucune atmosphère qui lui faisait pressentir un danger ou quelque chose de plus grave, alors il continua ses pitreries.  

 

- Je suis sûr que ton imbécile de partenaire t'a encore fait des misères ma puce. Je suis venu pour te sauver.  

 

Et cette fois-ci, dans le silence environnant, il eut une réponse. Si cela pouvait en être une. Mais absolument pas celle qu'il attendait. A la place d'une massue ou d'une remise à sa place de la part du nettoyeur numéro un du Japon, un gémissement tout ce qu'il y avait de plus féminin lui répondit. Ses yeux s'agrandir de surprise à ce faible son étouffé... Mais il savait déjà que ce n'était pas un gémissement de douleur ou de peur. Tout comme il savait que ce son provenait de la gorge de Kaori. Sans faire un seul autre bruit, il s’avança vers le large canapé qui dominait l’un des coins du salon de l’appartement de City Hunter, canapé d'où ce gémissement semblait provenir. Et quand il se fit entendre pour la seconde fois, il s'approcha un peu plus en voyant un bras passé par-dessus l'un des accoudoirs du meuble. Mais quand ses yeux rentrèrent en contact avec la scène qu'il venait d'interrompre, il se figea sur place de surprise, un sourire goguenard aux lèvres, avant de lancer un sourire rêveur aux pupilles de couleur noisette qui s’étaient écarquillées à sa vue, surmontant des joues d’une rougeur exquise.  

 

 


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